Une ruelle sombre, dont quelques lugubres échoppes en constituent les murs, est l’endroit où une jeune homme mystérieux se pavane titubant d’un bord à l’autre de la ruelle, sortant d’une échoppe comme de celles que l’on n’ose pas approcher soit à cause de son enseigne ou encore de sa devanture. Une légère et épaisse fumée sort de la manche de son grand manteau de cuir. Chaque passant changeant de bord à son approche. Personne ne parvint à croiser le regard de ce vagabond marchant tête baissée vers on ne sait quelle destinée. Tout d’un coup ce jeune homme s’arrêta dans un coin de ruelle jetant un objet étrange ressemblant à un entassement de papier transparent, la fumée ne s’échappant plus de sa veste. C’est alors que l’homme attrapa une petite boite en fer du fond d’une de ses poches, puis un sachet étrange suivit cette boite ainsi qu’une boite d’allumettes. Il sortit une feuille de papier transparente ressemblant étrangement à celle qu’il avait jeter juste avant, puis il se mit à mélanger une espèce de plante verte sortie de sa boite en fer avec une autre plante qui elle avait un aspect marron comme si elle avait été brûlée. Une fois son mélange fini il transféra le tout dans la feuille transparente qu’il avait sorti auparavant. Son opération finie il mit son étrange cigarette à la bouche, craqua une allumette et y mit feu, puis une épaisse fumée s’en echappa.
C’est alors qu’un passant s’arrêta au même niveau que le mystérieux homme cherchant de nez l’odeur qui avait attirée son attention. Il demanda à l’homme :
Est-ce que cette délicieuse odeur vient de vous ?
L’homme lui montra son étrange cigarette sans un mot.
Le jeune et curieux passant approcha son visage de cet objet incandescent et respira à plein poumon la fumée qui en sortait.
La voix de l’homme assis résonna :
Non elle ne vient pas de moi mais de ce joint.
Un joint mais qu’est-ce donc ? rétorqua le jeune passant.
Il s’agit d’un mélange entre une plante interdite et du tabac .C’est ça qui m’aide à oublier.
A oublier quoi ? Demanda le passant.
A oublier la guerre et les ordres que je donne à tous mes braves hommes.
Le temps que le passant reprenne ses esprit le mystérieux homme avait disparu de son champ de vision laissant juste un nom sur le sol écrit dans la terre « Général Sarkhan » le passant savait que la fumée qu’il avait respiré était la cause de l’étourdissement dont il se remettait tout juste. Il effaça alors le nom sachant qu’il n’allait jamais l’oublier. Puis il se dirigea alors vers une échoppe d’où sortait la fumée qui avait la même odeur que celle du général. La Cirrhose ! Pourquoi pas .Le jeune homme prit son courage à deux mains puis il franchit la porte ne sachant pas dans quoi il allait s’engager, c’est alors qu’il vit le général assis à une table en face d’une autre personne qui sirotait une bouteille de whisky. Il s’avança vers Sarkhan croisant d’autres personnes toutes assises à une table en train de picoler, puis il arriva enfin à la table du général qui attrapa une chaise tout en lui faisant signe de s’asseoir à ses côtés et appelant une serveuse.